Mosimann Markus

Mosimann Markus
  • Nom

    Mosimann

  • Prénom

    Markus

  • Site internet

    http://www.marmos.ch

  • Parti

    Parti vert'libéral Suisse

  • Canton

    Berne

  • Commune

    Rüegsau

Promesse électorale élections fédérales 2023

90.4% Respectueux de l‘environnement

  • Pour l‘environnement
  • Plutôt pour
  • Plutôt contre

Les sondages en détail triés par sujet.

Climat 81.3% Respectueux de l‘environnement

  • pro
    Objectifs climatiques de la Suisse: doit-on, pour réaliser les objectifs climatiques de la Suisse, abandonner progressivement les énergies fossiles en prenant des mesures dans notre pays au lieu d’acheter des certificats de réduction à l’étranger?

    Le projet actuel, élaboré dans le cadre de la révision de la loi sur le CO2 et de la loi climat, autorise une part élevée, non plafonnée, de compensations à l’étranger. Ces dernières permettent aux États d’imputer à leurs objectifs de réduction les prestations fournies à l’étranger pour réduire leurs émissions. Rien que d’ici 2030, celles-ci représenteraient près de 50 millions de tonnes de CO2 qui ne seraient donc pas réduites en Suisse (ce qui correspond approximativement aux émissions de gaz à effet de serre annuelles en Suisse).

    Objet: WV23-01
    • changement climatique
  • pro
    Bâtiments : les nouveaux investissements dans des chauffages fossiles doivent-ils encore être autorisés après 2030?

    L’Agence internationale de l’énergie (AIE) a calculé, en 2017 déjà, que le budget carbone mondial restant était surexploité par les installations et produits actuels. Pour éviter un réchauffement de la planète supérieur à 1,5 °C, elle préconise donc d’interdire tout nouvel investissement dans les applications reposant sur les énergies fossiles. Cette recommandation concerne aussi le remplacement des brûleurs ou des citernes à mazout.

    Objet: WV23-02
    • changement climatique
  • rathercontra
    Financement climatique international: la Suisse devrait-elle doubler, à au moins un milliard de francs par année, les moyens qu’elle alloue à la protection climatique internationale, en plus du budget actuel de la coopération internationale (budget CI)?

    Dans son rapport sur le financement climatique international de 2017, le Conseil fédéral a fixé à 450-600 millions de francs par année la contribution de la Suisse à l’objectif international de 100 milliards de l’ONU. Avec ce montant, la Suisse n’a pour l’instant fourni que la moitié de la somme que les organisations d’aide au développement et de défense de l’environnement jugent adéquate, compte tenu de la responsabilité de notre pays dans ce domaine. La communauté internationale a par ailleurs décidé d’augmenter encore l’objectif commun de financement climatique de l’ONU d’ici 2025. Une augmentation du budget à 1 milliard de francs aurait par exemple pour conséquence d’accélérer le développement de l’approvisionnement à base d’énergies renouvelables, de soutenir les mesures d’adaptation et de compenser les pertes et les dommages liés au climat.

    Objet: WV23-03
    • changement climatique
  • pro
    Trafic aérien: faut-il obliger les compagnies aériennes à utiliser, pour les vols au départ de la Suisse, une part progressivement plus élevée de carburants synthétiques n’émettant pas de CO2, qui serait d’au moins 5% en 2030?

    Les carburants synthétiques renouvelables sont produits avec de l’énergie solaire ou de l’hydrogène. L’énergie du soleil peut permettre aux entreprises suisses de produire, d’ici 2030, autant de carburant exempt de CO2 destiné à l’aviation qu’il en faut pour faire voler la moitié des avions qui décollent du pays. En Allemagne, où la population prend deux fois moins l’avion que les Suisses et les Suissesses, la part de carburant synthétique devra être d’au moins 2% à partir de 2025.

    Objet: WV23-04
    • changement climatique

Energie 100% Respectueux de l‘environnement

  • pro
    Energie : la construction de nouvelles centrales nucléaires, interdites avec la Stratégie énergétique 2050, doit-elle à nouveau être autorisée à l’avenir ?

    Objet: WV23-16
    • Energie nucléaire
  • pro
    Energie : êtes-vous favorable à ce que la Confédération pilote et soutienne davantage l’abandon du gaz fossile ?

    Pour décarboniser l’approvisionnement énergétique, il est indispensable que l’abandon du pétrole s’accompagne de celui du gaz fossile, en particulier dans le domaine de la fourniture de chaleur. En Suisse, l’approvisionnement en gaz repose en majeure partie sur des accords du secteur privé. Contrairement au secteur de l’électricité, la Confédération ne pose ici aucun garde-fou. Des réglementations possibles seraient la définition d’une trajectoire d’abandon du gaz fossile, la priorité d’utilisation du gaz dans certains secteurs de l’industrie, où cet agent énergétique est plus difficile à remplacer que pour le chauffage des bâtiments, le soutien financier aux communes et aux villes qui mettent hors service leur réseau de distribution de gaz ou une politique d’encouragement de la production de gaz synthétique ou d’hydrogène à base d’énergies renouvelables.

    Objet: WV23-18
    • Energie fossile

Consommation et économie 100% Respectueux de l‘environnement

  • pro
    Consommation : le soutien financier à la promotion des produits à base de viande doit-il rester plus élevé que celui alloué à la promotion des produits végétaux ?

    Le financement, par l’argent des contribuables, de la promotion des produits d’origine animale est bien plus élevé que celui pour la promotion des produits végétaux. Ce soutien accru à la consommation de produits d’origine animale n’est pas cohérent avec les prescriptions de la Confédération pour une alimentation saine et respectueuse de l’environnement.  Chaque année, plus de 60 millions de francs sont alloués à la promotion des ventes de produits suisses, dont un tiers servent à encourager les exportations, principalement de fromage. Un autre tiers est alloué à la promotion des ventes de produits d’origine animale en Suisse. Seul un huitième des sommes dépensées soutient les ventes de produits végétaux en Suisse.


    Objet: WV23-20
    • Durabilité

Protection de la nature et des espèces 90% Respectueux de l‘environnement

  • pro
    Zones protégées: êtes-vous favorable à une augmentation de la surface réservée à la biodiversité, en particulier sous forme de zones protégées de grande qualité?

    Actuellement, 10,7% de la superficie de la Suisse sont des zones protégées. Dans les autres pays européens, la moyenne est de 26,4%. Dans le cadre de la Stratégie Biodiversité Suisse, le Conseil fédéral s’est fixé comme objectif de développer, d’ici 2040, «l’infrastructure écologique», c’est-à-dire le réseau de surfaces ayant une importante valeur écologique dont nous avons urgemment besoin. Selon le nouvel accord international sur la biodiversité (Kunming Montreal Biodiversity Framework), 30% de la surface mondiale doit être placée sous protection d’ici 2030.  

    Objet: WV23-05
    • Espèces menacées
    • Naturschutzgebiet
  • ratherpro
    Moyens pour garantir la biodiversité : la Confédération doit-elle laisser les moyens qu’elle alloue au crédit «Nature et paysage» au niveau actuel de 100 millions de francs par année au lieu de les adapter progressivement aux besoins nécessaires pour assurer la préservation de la biodiversité?

    Le Conseil fédéral a proposé d’augmenter le crédit «Nature et paysage» de 96 millions de francs. Il s’agit d’un premier pas important. Dans son message relatif à la modification de la loi fédérale sur la protection de la nature et du paysage, le Conseil fédéral évoque des coûts supplémentaires de l’ordre de 200 à 375 millions de francs par année.  

    Objet: WV23-06
    • biodiversité
  • pro
    Subventions préjudiciables à la biodiversité : les effets des subventions préjudiciables à la biodiversité doivent-ils être atténués plus rapidement que prévu et doit-on empêcher systématiquement l’octroi de nouvelles subventions préjudiciables ?

    En 2020, des scientifiques de l’Institut fédéral de recherche WSL ont identifié près de 160 subventions de la Confédération, d’un montant de 40 milliards de francs, comme étant préjudiciables à la biodiversité. Le préjudice est double: l’argent des contribuables dépensé ainsi provoque des dommages qui doivent ensuite être corrigés par des mesures financées elles aussi par des fonds publics. En 2020, le Conseil fédéral n’a soumis que 8 de ces subventions à un examen détaillé. Il n’est par ailleurs pas encore question de transformer ou de suspendre leur effet préjudiciable à la biodiversité.

    Objet: WV23-07
    • Agriculture
    • biodiversité
  • ratherpro
    Protection des eaux : estimez-vous judicieux d’affaiblir la législation en vigueur sur la protection des eaux (p. ex. débits résiduels) au profit de la force hydraulique ?

    La loi sur la protection des eaux définit les «débits résiduels appropriés». Selon cette définition, il doit rester, en aval des captages, suffisamment d’eau dans le lit des rivières ou des ruisseaux pour conserver les habitats de la faune et de la flore, préserver la qualité de l’eau et garantir l’alimentation des nappes phréatiques. Pour les prélèvements autorisés avant 1992, ces dispositions sur les débits résiduels ne s’appliquent que lorsque la concession pour l’utilisation de la force hydraulique doit être renouvelée.

    Objet: WV23-08
    • Cours d’eau
  • pro
    Agriculture – pesticides : êtes-vous favorable à l’introduction d’une taxe incitative basée sur la toxicité des pesticides si la charge en pesticide dans les eaux de surface et les eaux souterraines ne diminue pas de manière substantielle ?

    La trajectoire de réduction des pesticides prévoit une diminution de moitié, d’ici 2027, du risque résultant de l’épandage de pesticides. Conformément à la loi sur l’agriculture, le Conseil fédéral doit évaluer, en 2025, si l’objectif défini est atteint. Si ce n’est pas le cas, il devra définir des mesures supplémentaires pour garantir sa réalisation. Les scientifiques proposent d’introduire une taxe incitative en fonction de la toxicité des produits. Une mesure de ce type a déjà été testée dans d’autres pays européens.

    Objet: WV23-10
    • Agriculture
    • Produits phytosanitaires

Mobilité 100% Respectueux de l‘environnement

  • pro
    Politique de transfert des marchandises : faut-il, dans le calcul du montant de la redevance poids lourds liée aux prestations (RPLP), continuer à ne pas tenir compte des émissions de CO2 des camions ?

    Aujourd’hui, les camions sont soumis à la RPLP indépendamment de leurs émissions de CO2. En moyenne, la redevance coûte 295 francs pour traverser les Alpes. Il n’y a qu’en matière de protection de l’air (particules fines par exemple), et donc pas en matière de CO2, que les camions très polluants paient une redevance plus élevée. Les accords bilatéraux entre la Suisse et l’UE autorisent un montant maximal de 325 francs en moyenne pour traverser le territoire suisse.

    Objet: WV23-13
    • Transport de marchandises