Nom
Jans
Prénom
Beat
Date de naissance
12.07.1964
Parti
Parti socialiste suisse
Canton
Bâle-Ville
Fonction
Gouvernement cantonal
100% Respectueux de l‘environnement
Les sondages en détail triés par sujet.
La loi sur le CO2 est l'instrument suisse le plus important pour la mise en œuvre de la protection du climat. Pour la période après 2020, les conditions de l'accord de Paris sur le climat, que la Suisse a accepté en 2017, s'appliquent. La Suisse s'est engagée au niveau international à réduire ses émissions de gaz à effet de serre d'au moins 50 % d'ici 2030 par rapport à 1990. La nouvelle loi devrait garantir la mise en œuvre de cet engagement au niveau national. Le Conseil national a clairement adopté la nouvelle loi sur le CO2 (129 voix contre 59 et 8 abstentions).
En ratifiant l'Accord de Paris, la Suisse s'est engagée à réduire de moitié ses émissions de gaz à effet de serre d'ici 2030 par rapport à 1990. L'objectif national détermine la part de ces émissions qui doit être réduite en Suisse. Le Conseil fédéral et la majorité de la commission souhaitent un objectif de réduction national de 30%. De facto, la réduction en Suisse passe ainsi de 2% par an actuellement à 1% par an à l'avenir. La minorité propose tout de même d'augmenter cet objectif à 37,5%. Le Conseil national a suivi la minorité par 111 contre 86.
La proposition individuelle Paganini (centre, SG) veut aménager l'incitation financière pour les importateurs de voitures de manière à ce qu'ils proposent chaque année des modèles économiques supplémentaires et des véhicules à propulsion alternative (électricité, gaz, hydrogène) et non pas seulement tous les 4 ou 5 ans comme la proposition de la majorité. Il s'impose par 138 voix contre 58.
La majorité de la commission souhaite fixer des valeurs limites de CO2 dans le domaine du bâtiment. La minorité Wasserfallen propose en revanche que si les objectifs dans le domaine du bâtiment ne sont pas atteints, le Conseil fédéral puisse proposer à l'Assemblée fédérale d'introduire un standard pour les bâtiments au plus tôt fin 2025, ce qui ne serait effectif que vers 2030 en raison des procédures parlementaires et de la mise en œuvre qui s'ensuivra dans les cantons. La majorité a été clairement adoptée par le Conseil national par 132 voix contre 57 et une abstention.
La minorité Thorens Verts VD veut fixer les règles pour les importateurs de voitures de manière à ce que, en 2030, les voitures électriques et autres voitures alimentées par des énergies renouvelables deviennent la norme pour les nouvelles voitures. Pour le parc automobile moyen, 20 g de CO2/km seraient toujours autorisés sans pénalité. Cela modifierait le parc automobile de telle sorte qu'il serait possible d'atteindre un niveau net de zéro gaz à effet de serre vers 2050, ce qui est également conforme à l'objectif du Conseil fédéral. Aujourd'hui déjà, des modèles de toutes les classes sont disponibles avec une propulsion électrique.
Le Conseil fédéral a demandé au Parlement d'augmenter progressivement la taxe sur le CO2 des combustibles fossiles jusqu'à 210 francs maximum si les mesures de réduction ciblées ne sont pas atteintes. Aujourd'hui, le taux maximum est de 120 CHF, ce que la minorité Egger M. veut cimenter. Le Conseil national a suivi très clairement le Conseil fédéral par 133 voix contre 59 et 1 abstention.
Les propositions individuelles identiques de Fabio Regazzi (centre/TI), Kurt Fluri (PLR/SO) et Thomas Hurter (UDC/SH) demandent que la taxe sur les billets d'avion ne soit introduite que lorsque le trafic aérien produira à nouveau 80% des gaz à effet de serre de 2019. Les Suisses prennent deux fois plus souvent l'avion que les habitants de nos pays voisins. Ce comportement relevé en 2019 n'est donc pas compatible avec la politique climatique suisse et la taxe d'incitation sur les billets d'avion est déjà nécessaire afin que les pollueurs supportent au moins une partie des coûts climatiques induits. Les propositions ont été rejetées par 124 voix contre 68 et une abstention.
En ce qui concerne l'augmentation des contributions suisses au capital du Groupe de la Banque mondiale et de la Banque africaine de développement, la majorité de la Commission souhaite préciser que la Suisse rejette tout financement de projets liés au charbon, au pétrole et au gaz naturel et de programmes d'exploration, d'extraction, de production et de génération d'électricité à partir de combustibles fossiles dans les pays en développement et émergents. Les propositions individuelles Schneider-Schneiter/Portmann/Grüter veulent supprimer ces conditions. Le Conseil national a accepté les différentes propositions par 106 voix contre 89.
L'Initiative Multinationales responsables vise à obliger toutes les entreprises basées en Suisse à gérer préventivement les risques liés à l'environnement et aux droits de l'homme par des audits d'obligation de diligence. En cas de violation de l'obligation de diligence, les entreprises devraient être responsables des dommages qu'elles ont causés et des dommages causés par les entreprises qu'elles contrôlent. La majorité du Conseil national recommande le rejet de l'initiative.
Deux concepts différents de contre-projet à l'initiative Multinationales responsabées ont été développés par les Conseils. Le Conseil national souhaite que les entreprises ayant leur siège en Suisse soient soumises à un système de diligence raisonnable en matière de droits de l'homme et d'environnement, conformément aux normes internationales de l'ONU et de l'OCDE. Le Conseil des États a décidé d'un autre concept qui repose essentiellement sur une obligation de déclaration et n’applique le devoir de diligence qu'à deux risques spécifiques (travail des enfants et minéraux de conflit). Les sanctions efficaces font défaut. La minorité Bregy veut adopter le concept du Conseil des Etats. Le Conseil national a soutenu de justesse le maintien d'un devoir de diligence par 97 voix contre 92 et 7 abstentions.
La minorité veut introduire une obligation de déclaration des risques physiques et de transition liés au climat pour les entreprises ayant un chiffre d'affaires d'au moins 500 millions de francs suisses et au moins 500 employés. La majorité ne souhaite pas inclure de dispositions correspondantes dans la loi sur le CO2. Le Conseil national a rejeté la proposition de minorité (107 contre 88).
La majorité souhaite que la FINMA et la BNS soient tenues d'examiner et de divulguer les risques financiers liés au climat. La minorité Egger M. voudrait supprimer ces dispositions. Le Conseil national a clairement approuvé la majorité.
Depuis 1985, les atteintes écologiques portées aux habitats dignes de protection par les nouvelles installations hydroélectriques et autres interventions doivent parfois être compensées par des mesures de remplacement. Les centrales hydroélectriques construites avant 1985 n'ont jamais dû le faire. Ce n'est que lors de l'octroi d'une nouvelle concession que des mesures de compensation ont dû être prises. Conformément à la loi sur la protection de l'environnement, leur ampleur est mesurée en fonction de l'état initial. Jusqu'à présent, il s'agissait d'un état sans atteinte, c'est-à-dire sans installation. L'Iv.pa. a demandé que l'état de référence soit désormais défini comme l'état réel avec installation. Les mesures de remplacement écologiques pour les ouvrages existants sont ainsi largement supprimées, ce qui représente une perte massive pour la nature dans et aux abords des habitats aquatiques. Le projet a été adopté d'extrême justesse avec la voix prépondérante du président (95:95 et 7 abstentions).
L'obligation des cantons de revitaliser les cours d'eau est inscrite dans la loi sur la protection des eaux depuis 2011. Les revitalisations sont soutenues par des fonds fédéraux. Bien qu'il soit clair depuis 2007 qu'environ 60 millions sont nécessaires chaque année, la Confédération ne met à disposition que 36 millions par an pour la période 2020-24. Les cantons ont toutefois demandé le double de ce montant. Si l'argent manque, les revitalisations seront retardées ou réalisées dans une moindre mesure. Cela nuit à la biodiversité. L'augmentation des moyens annuels de 36 à 56 millions, comme le demande cette motion, aurait pu y remédier. La proposition individuelle échoue de justesse par 96 voix contre 96 et 3 abstentions.
Avec cette révision, on veut réduire les risques liés à l'utilisation de produits phytosanitaires ainsi que les excédents massifs d'azote dans l'agriculture. Pour cela, il est proposé de travailler avec une trajectoire de réduction. Une minorité de la commission souhaite soutenir la trajectoire de réduction par des mesures au niveau des prestations écologiques requises (PER) : adapter le bilan de fumure, permettre de renoncer aux pesticides hautement toxiques, exigences régionales, respect de la protection des eaux. Elle s'incline par 124 voix contre 62 et 5 abstentions.
La minorité de la commission demande un réexamen de l'autorisation d'une substance active lorsque celle-ci ou ses produits de dégradation dépassent de manière répétée et généralisée les valeurs limites dans les eaux utilisées pour l'eau potable ou dans les eaux de surface. De plus, les pesticides dont la substance active et les produits de dégradation dépassent la valeur limite dans les eaux souterraines ne doivent pas être utilisés dans les zones d'alimentation des captages d'eau potable. La majorité de la commission a touché au cœur de la protection de l'eau potable en ne prenant en compte qu'une partie des produits de dégradation. La minorité l'emporte finalement par 103 voix contre 88 et 2 abstentions.