Nom
Frei
Prénom
Daniel
Date de naissance
05.02.1979
Parti
Parti vert'libéral Suisse
Canton
Zurich
92.9% Respectueux de l‘environnement
Les sondages en détail triés par sujet.
La proposition de Karl Vogler PCS/ OW prévoit une taxe sur le CO2 de 12 à 50 francs par billet d'avion au départ de la Suisse. Un tiers des recettes servirait à financer les mesures d'adaptation au réchauffement climatique. Deux tiers (CHF 30-50 par personne et par an) seraient redistribués à la population, de sorte que les personnes ne prenant pas l’avion soient récompensées financièrement. Tous les États voisins ont déjà introduit des taxes sur les billets d'avion. En Allemagne, les compagnies aériennes à bas coûts ont explicitement réduit leur offre de vols en raison de l'introduction d’une taxe sur les billets d’avion d’un montant similaire à celui proposé. Le trafic aérien, seul domaine actuellement dépourvu de toutes mesures suisses de protection du climat, deviendra en Suisse la plus grande source de CO2 en quelques années. Le Conseil national a rejeté cette proposition avec une majorité de 88 à 93 voix (art. 30a loi CO2).
Jusqu'à présent, il n'y a qu'une taxe sur le CO2 sur les combustibles (mazout). Cette proposition de Martin Bäumle PVL/ZH voulait également introduire une taxe sur le CO2 sur l'essence et le diesel. Un tiers des recettes aurait été utilisé pour soutenir l'électromobilité (y compris le développement de l’infrastructure de recharge) et pour produire un carburant sans CO2. Les deux tiers des revenus auraient été reversés à la population et à l'économie. Les personnes roulant peu et les personnes sans voiture auraient bénéficié d'un éco-bonus, car ils auraient touché davantage d’argent qu’ils en auraient dépensé. Des mesures supplémentaires visant à réduire les émissions de CO2 dans le trafic routier sont nécessaires de toute urgence. Alors que les émissions de CO2 des bâtiments et de l'industrie ont considérablement diminué, les émissions de CO2 du transport routier sont restées identiques à celles de 1990. La proposition a été rejetée par 125 voix contre 70 (art. 31 loi sur le CO2).
Le Conseil fédéral a recommandé au Parlement d’augmenter progressivement la taxe sur le CO2 à un maximum de 210 CHF en cas de non-respect des objectifs de réduction. Aujourd'hui, le taux maximum d'imposition est de CHF 120.-, taux que la minorité Genecand voulait bloquer. Le Conseil national a suivi de justesse le Conseil fédéral par 100 voix contre 93 et 2 abstentions.
En tant que pays industrialisé, la Suisse s'est engagée à apporter des contributions appropriées au financement climatique international dans le cadre de l'Accord de Paris sur le climat. Jusqu'à présent, La Confédération l’a principalement financé à l'aide de crédits-cadres DDC. Comme les contributions de la Suisse au financement de la lutte contre le changement climatique doivent augmenter considérablement d'ici 2020, la question des sources de financement alternatives se pose. La minorité Girod propose d’utiliser une partie des recettes provenant de taxes et des sanctions, ceci selon le principe du pollueur-payeur. La majorité du Conseil national n’a toutefois pas suivi cette proposition.
La minorité recommande de supprimer le système inefficace actuel d'échange de quotas d'émission et de définir à la place le système éprouvé d’accords de conventions d’objectifs pour les quelque 50 plus grands émetteurs suisses. Cela rendrait également obsolète le couplage avec le système européen d’échange de quotas d’émission.
Après que le Conseil des États ait refusé d’entrer en matière sur le contre-projet à l’initiative Entreprises responsables proposé par le Conseil national, celui-ci s’est à nouveau positionné quant à l’opportunité d’un tel contre-projet. Il a confirmé sa volonté d’opposer un contre-projet à l’initiative.
Cette motion de la commission de l‘environnement du Conseil national charge le Conseil fédéral de prendre des mesures, conjointement avec la branche, afin de diminuer significativement à terme l'utilisation d'emballages plastiques et les produits plastiques à usage unique, et ainsi d'en limiter l'impact sur la nature. Dans ce cadre, il faudra remplacer à terme le plus de plastique possible. A cet effet, la recherche et l'innovation doivent être renforcées. Cette motion a été adoptée par 116 voix contre 58.
En complément à cette motion, la commission consultative a suggéré que le Conseil fédéral soit en mesure d'imposer des exigences minimales pour l'importation de matières premières si leur culture, leur exploitation ou leur production affectent de manière significative l'environnement ou compromettent de manière significative l'utilisation durable des ressources naturelles. Cette proposition a été adoptée par le Conseil par 101 voix contre 76 et 2 abstentions.
Suite aux débats du Conseil national relatifs à la loi sur la chasse et la protection des mammifères et oiseaux, l'équilibre existant jusqu’ici entre régulation et protection a été rompu. De plus, la protection des espèces menacées n’a pas du tout été renforcée. Il s’est presque exclusivement agi d’assouplir les dispositions de protection.
Bien que le Conseil fédéral ait suggéré que la régulation des espèces protégées ne soit autorisée que si des dommages importants ne peuvent pas être empêchés, même avec des mesures de protection raisonnables, la majorité des membres de la Commission a totalement supprimé cette exigence préalable de mesures de protection. Une minorité a suggéré de maintenir la version du Conseil fédéral mais n'a pas été entendue par le Conseil.
La demande de renvoi en commission visait à charger la commission d'élaborer un contre-projet aux initiatives sur les pesticides, sur la base du Plan d'action Produits phytosanitaires aujourd’hui non contraignant. La demande de renvoi a été rejetée.
La révision visait initialement à faciliter la cohabitation avec le loup, mais elle est allée bien au-delà de la cible et a affaibli la protection de l’espèce dans son ensemble. En outre, le Conseil fédéral abandonne une grande partie de sa responsabilité constitutionnelle en matière de protection des espèces aux cantons et donc à l'arbitraire de la politique locale des cantons.
Alors que l'Office fédéral de l'environnement doit aujourd'hui donner son approbation pour qu'une espèce protégée puisse être régulée, cette tâche devrait être laissée aux cantons à l'avenir et l'OFEV n'aurait plus que le droit d'être entendu, ceci malgré le fait que la protection de ces espèces reste une tâche fédérale. En raison de ce changement de compétences, la fonction de supervision et de coordination de la Confédération en ce qui concerne la régulation des populations sera sérieusement affaiblie, car les espèces respectent rarement les frontières cantonales.
Dans la liste des nouveaux projets de routes nationales, le Conseil national a refusé de prendre en compte les objectifs climatiques suisses et d'autres objectifs environnementaux en vigueur (rejet de la proposition de renvoi de Michael Töngi Verts/LU). Par la suite, le Conseil national a approuvé trois autres projets routiers que le Conseil fédéral considère comme non prioritaires. Lors de cette décision, le Conseil national ne connaissait même pas les coûts ni les lignes directrices de ces projets (autoroute de l'Oberland zurichois, route Lac de Constance-Thurtal et tunnel de Muggenberg proposés par Bruno Walliser, UDC/ZH, Thomas Amann PDC/SG). Christian Imark UDC/BL). Une deuxième autoroute traversant la ville de Lucerne (rejet minorité Jürg Grossen PVL/BE) a également été décidée. La pertinence de ce projet est pourtant controversée. En tous les cas, selon la Confédération, la région de Lucerne ne fait pas partie des 160 kilomètres de route nationale où la congestion routière est la plus importante. Le Conseil national a approuvé la liste de projets d'extension du réseau routier national (projet 2) par 131 voix contre 56.