Nom
Le Bé
Prénom
Jean-Vincent
Date de naissance
07.09.1980
Parti
sans parti
Canton
Fribourg
Commune
Surpierre
91.7% Respectueux de l‘environnement
Les sondages en détail triés par sujet.
Le Canton de Fribourg s’est fixé pour objectif de sortir de la dépendance aux énergies fossiles en réduisant les émissions de gaz à effet de serre de 50 % d’ici à 2030 et en visant zéro émission nette à l’horizon 2050.
Très souvent, les toits sont construits sans installations solaires alors que l'énergie solaire possède de loin le plus grand potentiel énergétique.
Un rapport de l’OFEV de novembre 2020 confirme que le comportement d’investissement des banques, des compagnies d’assurance et des fonds de pension continue d’empêcher la Suisse d’apporter sa juste contribution à la réorientation des flux financiers conformément à l’accord de Paris sur le climat. Non seulement le comportement actuel des investisseurs apporte un soutien considérable à l’industrie du charbon et du pétrole, mais il en favorise l’expansion. Cela va clairement à l’encontre des objectifs climatiques.
Depuis quelques années, les grands prédateurs (lynx, loup, ours) font leur retour naturel en Suisse. Par sa position centrale, la Suisse a une responsabilité particulière en matière de préservation de ces animaux menacés d'extinction.
Les relevés des services cantonaux indiquent que plus d'un tiers des cours d'eau fribourgeois sont en très mauvais état écologique et nécessitent des mesures urgentes de remise en état naturel ou "revitalisation". Toutefois, les travaux de revitalisation des cours d'eaux fribourgeois peinent à être réalisés, notamment en raison de la loi sur les subventions qui plafonne la contribution cantonale et fédérale à 80%, au lieu de 95% dans la plupart des autres cantons.
Une récente étude menée par le service de l’environnement a démontré que 89% des sites analysés contiennent des traces de pesticides dans les eaux souterraines du canton, alors que l’Ordonnance sur la protection des eaux ne tolère aucun résidu. En outre, l’objectif de qualité n’est pas atteint pour plus de 50% des cours d’eau analysés. La qualité physico-chimique des eaux superficielles (nitrates, phosphates, micropolluants et pesticides) est dès lors préoccupante.
La mise en place d’une infrastructure écologique à l’horizon 2040 est l’un des objectifs phares de la Stratégie Biodiversité Suisse et de son plan d’action. Pour être fonctionnelle, l’infrastructure écologique doit comporter suffisamment d’aires protégées réparties sur l’ensemble du territoire (au moins 17% d’aires centrales et 13% d’aires de mise en réseau). Dans le canton de Fribourg, seules la rive sud du lac de Neuchâtel et les Préalpes fribourgeoises comportent suffisamment d’aires protégées. Le Plateau est par contre très loin d’atteindre les deux objectifs susmentionnés.
Les agriculteurs touchent des subventions pour mettre en place et entretenir des surfaces de promotion de la biodiversité (SPB) dans le but de favoriser la biodiversité et notamment les espèces typiques des milieux cultivés. Diverses analyses montrent que ces surfaces ne répondent pas aux besoins des espèces-cibles, qui continuent globalement à décliner dans le canton de Fribourg. Une sensibilisation accrue lors de la formation des agriculteurs/trices, un accompagnement des agriculteurs par des spécialistes lors du choix et de la mise en place des SPB et de la définition des mesures d’entretien, ainsi qu’un soutien financier plus attrayant et mieux ciblé font partie des mesures indispensables afin que les SPB remplissent réellement leurs fonctions pour la biodiversité.
Le Canton de Fribourg prévoit un droit de recours des organisations environnementales dans sa loi cantonale sur l’aménagement du territoire. Ce droit n’est utilisé par les associations qu’en dernier recours et de manière très parcimonieuse. Il permet dans 80% des cas, une amélioration du projet ou l’évitement d’un projet illégal. Néanmoins, ce droit est fréquemment remis en question.
Avec Soleure, Fribourg est le seul canton de Suisse où les législatifs communaux n'ont pas de pouvoir de décision en matière de plan d'aménagement local (PAL). Cette situation fragilise notamment la protection de la nature et du paysage.
Depuis des années, on assiste à un véritable boom de la construction, même en dehors de la zone à bâtir : de nouveaux grands bâtiments sont construits pour l'agriculture industrielle ou le tourisme, les anciens bâtiments sont réaffectés et convertis, les granges et les écuries sont transformées en maisons de vacances. Tous ces bâtiments nécessitent également de nouvelles infrastructures telles que des routes, des systèmes d'égouts, etc. Les actuelles constructions hors zone à bâtir font donc peser une charge croissante sur nos paysages et notre biodiversité.
Le réchauffement climatique contraint les acteurs touristiques fribourgeois à s’adapter. D’une part les stations préalpines développent l’enneigement artificiel et d’autre part les (nouvelles) activités estivales sont en plein essor. L’impact du tourisme sur la nature – également celui des activités considérées comme du tourisme doux – est important. Le développement des infrastructures et la création de nouveaux itinéraires entraine la destruction et la fragmentation des milieux naturels, l’augmentation du nombre de visiteurs dans les zones (semi-) naturelles entraine des dérangements à la faune et les infrastructures touristiques sont gourmandes en énergie et en eau. Afin de limiter l’impact du tourisme sur la nature, les activités devraient être concentrées dans des pôles touristiques et les aspects écologiques et environnementaux mieux pris en compte.
Le 10 février 2021, le Conseil d’État a mis en consultation une nouvelle loi sur la mobilité. Il est cependant difficile d’identifier les instruments dans cette loi qui permettent concrètement et significativement de réduire la part modale du trafic individuel motorisé, les kilomètres parcourus et les nuisances de pollution de l’air et du bruit induites.
La réduction des kilomètres parcourus en voiture individuelle est la réponse la plus efficiente en termes de mobilité par rapport au changement climatique.
Cette loi doit par ailleurs, se donner les moyens de mesurer et de réduire l’évolution des gaz à effet de serre émis par la mobilité dans le canton.
La réduction du bruit lié au trafic automobile doit également être au centre des préoccupations de cette loi. En Suisse, env. 14% de la population (c’est-à-dire plus d’un million de personnes) est exposée à un bruit routier excessif et néfaste pour la santé. Il est urgent d’agir. Réduire la vitesse autorisée est une mesure simple pour rendre le trafic routier moins bruyant. En abaissant la vitesse de 50 km/h à 30 km/h par exemple, on réduit les émissions sonores d'environ 3 dB, ce qui correspond à une diminution du trafic d'environ 50 % avec une réduction de la gêne ressentie plus grande que la réduction effective du bruit, les pointes de bruit incommodantes étant éliminées de façon plus que proportionnelle.
Le transfert modal vers les transports publics et la mobilité active exige, entre autres, le développement d’une infrastructure cyclable attrayante, sûre, continue et simple à comprendre pour les usager-ère-s de tous les âges. Jusqu’à aujourd’hui, le réseau cyclable du canton de Fribourg se développe très lentement, de façon un peu aléatoire (là où il reste un peu de place), sans tenir compte des flux à accueillir, ni de la vitesse de circulation prévue.