Nom
Götte
Prénom
Michael
Date de naissance
16.06.1979
Parti
Union démocratique du centre
Canton
St-Gall
Fonction
Conseillère nationale/Conseiller national
Pas de rating - trop peu de votes
Les sondages en détail triés par sujet.
Dans le cadre du contre-projet indirect à l'Initiative pour le paysage des organisations environnementales, le Conseil des Etats et la majorité de la Commission de l'environnement du Conseil national veulent limiter l'imperméabilisation des sols en dehors des zones à bâtir. En principe, les cantons doivent maintenir l'imperméabilisation des sols à un niveau stable. Des exceptions significatives sont toutefois accordées pour les routes nationales, les routes cantonales, les voies ferrées, l'agriculture, les installations de production d'énergie et, en partie, le tourisme. Néanmoins, cette nouveauté constitue un changement de paradigme qui reconnaît pour la première fois que les sols imperméables et scellés (p. ex. l'asphalte) sont perdus pour la nature et perturbent le régime des eaux. Christian Wasserfallen PLR/BE voulait exclure toutes les installations d'infrastructure de cette limitation, donc par exemple aussi les routes communales et toutes les installations touristiques, mais il a échoué par 121 voix contre 66.
En 2013, la population a accepté une loi sur l'aménagement du territoire qui finance la densification interne dans les zones à bâtir selon le principe du pollueur-payeur avec la compensation de la plus-value. Lorsque le terrain prend de la valeur suite à des changements de zone, les cantons et les communes peuvent prélever une partie de cet accroissement de la fortune afin de financer des mesures judicieuses en matière d'aménagement du territoire. Le Conseil des Etats et Nicolo Paganini (Centre/SG) voulaient interdire aux communes de le faire lorsqu'un bâtiment situé dans la zone à bâtir peut désormais être surélevé de plusieurs étages par exemple. Etant donné que dans de nombreuses communes d'agglomération, il n'y a pratiquement plus de terres agricoles qui pourraient être classées en zone à bâtir, cette forme de compensation de la plus-value est pour de nombreuses communes la seule possibilité de financer l'aménagement du territoire selon le principe du pollueur-payeur plutôt que par des impôts généraux (rejet de la minorité Paganini par 148:45).
La nouvelle loi autorise la construction supplémentaire dans les zones non constructibles si des mesures de valorisation et de compensation sont prévues, qui sont notamment avantageuses pour la biodiversité, le développement urbain et la protection des terres cultivables. Susanne Vincenz PLR/SG a proposé d'autoriser chaque canton à émettre ses propres directives pour la transformation d'anciens bâtiments agricoles en logements. Ainsi, la transformation de mayens mal desservis en maisons de vacances ou de grandes porcheries en lofts serait plus facile que toutes les autres possibilités d'exception pour la construction en zone non constructible. Le Conseil national a clairement rejeté cette proposition par 147 voix contre 45.
Cette intervention de Sidney Kamerzin (Le Centre/VS) demande la suppression du droit de recours des organisations environnementales pour les installations énergétiques. Ainsi, le respect des lois environnementales ne pourrait plus être vérifié dans les projets. La proposition a été clairement rejetée par 100 voix contre 67 et 8 abstentions.
Le Conseil fédéral et le Parlement veulent répondre à la croissance du trafic en construisant des autoroutes supplémentaires. Cela engendre un trafic supplémentaire massif. Les émissions de CO2 du trafic routier sont toujours presque aussi élevées qu'en 1990. Tous les gains d'efficacité des véhicules ont été réduits à néant par la croissance du trafic. Pour la première fois en Suisse, une autoroute à 8 voies est également prévue. Le Conseil national a ajouté un autre projet de plusieurs milliards à la proposition du Conseil fédéral. L'extension de l'autoroute compromet également l'augmentation de la part des transports publics dans le transport de personnes, ce que le Parlement s'est lui-même fixé comme objectif. La liste des projets comprend des aménagements à Bâle, Berne, Saint-Gall, Schaffhouse et le long du lac Léman et a été adoptée par le Conseil national par 106 voix contre 84.