Nom
Monnard
Prénom
Pierre-André
Date de naissance
11.03.1957
Parti
PLR.Les Libéraux-Radicaux
Canton
Neuchâtel
25% Respectueux de l‘environnement
Les sondages en détail triés par sujet.
La proposition prévoit de compléter la loi sur l’énergie nucléaire avec une réglementation sur l’exploitation à long terme et la mise hors service des centrales nucléaires suisses. Après 40 années d’exploitation, le détenteur de l’autorisation doit communiquer un concept d’exploitation à long terme complet qui permettra d’assurer une sécurité croissante pour la durée d’exploitation restante. Les organisations environnementales estiment que cette modification de la loi est indispensable pour l’exploitation des centrales nucléaires vieillissantes. Avec ce principe d’augmentation de la sécurité, on garantit, en partie en tous cas, que la vulnérabilité des anciennes centrales soit partiellement compensée. Le Conseil national a rejeté par 95 voix contre 94 et 6 abstentions l’augmentation de la sécurité des vieilles centrales qui sont pourtant dans une phase critique de sécurité.
La proposition prévoit de compléter la loi sur l’énergie nucléaire avec une réglementation sur l’exploitation à long terme et la mise hors service des centrales nucléaires suisses. Après 40 années d’exploitation, le détenteur de l’autorisation doit communiquer un concept d’exploitation à long terme complet qui permettra d’assurer une sécurité croissante pour une durée maximale supplémentaire de dix ans qui doit être examiné et approuvé par l’IFSN. On limite ainsi le risque au minimum qu’à la fin de la phase d’exploitation d’une centrale nucléaire, l’exploitant n’investisse plus dans sa sécurité. Les organisations environnementales ont recommandé l’adoption du concept d’exploitation à long terme. Le Conseil national a raté une occasion de véritablement concrétiser des mesures de sécurité pour l’exploitation à long terme. Le concept édulcoré a été adopté par le Conseil national par 114 voix contre 79.
La minorité Chopard demande de limiter la durée d’exploitation des plus anciennes centrales nucléaires de Mühleberg, Beznau I et II à 50 ans. Elles ne correspondent pas aux critères actuels de sécurité des centrales nucléaires modernes. A Beznau par exemple, l’enveloppe extérieure n’est pas suffisamment massive pour supporte le crash d’un avion moderne. En raison du vieillissement du matériel, de l'usure et des lacunes en matière de conception, d’éventuelles rénovations ne permettraient d’améliorer la sécurité que de manière limitée. Des installations datant des années 60 ne peuvent pas être amenées au niveau actuel de la technique. Les organisations environnementales recommandaient d’adopter cette proposition. La majorité du Conseil national (131 :63) a rejeté la proposition de limiter à 50 ans l’exploitation de ces centrales et a par conséquent voté pour une durée de 60 ans pour les centrales nucléaires de Mühleberg, Beznau I et II.
Die Atomausstiegsinitiative verlangt den Ausstieg der Schweiz aus der Atomenergie. Bis ein Jahr nach Annahme der Initiative ist das älteste AKW der Welt, Beznau I vom Netz zu nehmen. Die AKW Mühleberg, Beznau II, Gösgen und Leibstadt sind gestaffelt nach jeweils maximal 45 Betriebsjahren stillzulegen. Die Energiestrategie 2050 ist der Ausstiegsinitiative als indirekter Gegenvorschlag gegenübergestellt. Sowohl Initiative als auch der indirekte Gegenvorschlag wurden von den Umweltorganisationen empfohlen. Während der Nationalrat auf die Vorlage der Energiestrategie 2050 eintrat, lehnte er die Annahme der Initiatve mit 120:71 Stimmen deutlich ab.
Cette initiative populaire demande que des objectifs visant à améliorer l’efficacité électrique soient définis et que les mesures nécessaires soient prises afin de stabiliser la consommation annuelle de courant à celle de 2011. Au vu du lien étroit entre cette initiative et l’élaboration d’objectifs d’efficacité et de mesures dans le cadre de la révision de la loi sur l’énergie, une prolongation du délai de traitement de cette initiative a été demandée. Cette proposition soutenue par les organisations environnementales a été adoptée par le Conseil national par 103 voix contre 82.
La motion de la CPE demande au Conseil fédéral de proposer pour les entreprises qui sont actives à l’étranger une obligation de diligence en matière de droits humains et d'environnement. L’obligation de diligence permet de s’assurer que les sociétés 1) identifient les risques de leurs activités pour les droits humains et l’environnement, 2) prennent les mesures adéquates qui en découlent, et 3) rendent compte de leurs évaluations et de ce qu’elles ont fait. Cet instrument préventif est un élément central des Principes directeurs de l’ONU. La motion tout d’abord adoptée avec la voix prépondérante du président a été à nouveau soumise au vote suite à une motion d’ordre provenant du PDC. Elle a été finalement rejetée par 95 voix contre 86 et 6 abstentions.
Le Conseil fédéral est chargé par cette motion de prendre rapidement toutes les mesures nécessaires afin d'interdire le bisphénol A. Le bisphénol A est une substance chimique de synthèse qui entre dans la fabrication de nombreuses matières plastiques destinées au contact alimentaire. Des recherches ont montré que cette substance est détectée dans l’environnement alors que de faibles concentrations peuvent perturber le système endocrinien des êtres humains et des animaux. La Conseil national a rejeté de justesse cette motion par 91 voix contre 89.
Cette initiative populaire demande une gestion plus économe de nos ressources. Le Conseil fédéral partage cet avis mais estime que l’initiative va trop loin et propose un contre-projet indirect. Celui-ci veut améliorer l’utilisation des ressources particulièrement polluantes et refermer les cycles de matière. C’est un pas important vers une économie durable. Les organisations environnementales soutiennent cette initiative populaire et le contre-projet indirect. Le Conseil national a voté en faveur du contre-projet avec la voix prépondérante du président et est ainsi entré en matière sur la révision de la loi sur la protection de l’environnement.
Le Conseil fédéral a prévu dans la loi de mise en œuvre de l’initiative sur les résidences secondaires que les communes qui dépassent le taux de 20% de résidences secondaires peuvent construire de nouvelles résidences secondaires si elles sont proposées sur une plate-forme de placement exploitée commercialement. Cette réglementation d’exception a été biffée par le Parlement car elle ouvre manifestement la porte à d’importants abus. L’inscription sur la plateforme et l’éventuelle location seraient en effet très difficiles à contrôler. De nombreux lits resteraient froids. La porte serait grande ouverte au placement de capitaux dans les résidences secondaires.
Un bonus financier doit inciter les entreprises à faire transporter leurs marchandises par le rail plutôt que par la route. Ce bonus est également nécessaire car la nouvelle loi renchérit le transport marchandises par le rail sur le plateau. Les installations de transbordement seront en outre mieux utilisées. Le transport marchandises par le rail à travers les Alpes et sur le plateau ainsi que le transport par bateau profiteraient de cette mesure. Le Conseil national a rejeté cette proposition par 105 voix contre 85.
L’initiative dite vache à lait demande que 1.5 milliards de francs supplémentaires par année soient affectés aux routes. Les initiants ont déjà annoncé qu’ils ne souhaitaient pas retirer leur initiative. Quasiment la moitié du Conseil national a toutefois souhaité lui opposer un contre-projet (93 voix contre 91 et 2 abstentions).
L’initiative dite vache à lait demande que 1.5 milliards de francs supplémentaires par année soient affectés aux routes. Selon le Conseil fédéral, ce manque à gagner de 1,5 milliard de francs par an pour la Confédération devrait être compensé ailleurs, en particulier au niveau des transports publics, de l'éducation, de l'agriculture et de l’armée. La caisse de la route quant à elle déborderait. Le Conseil fédéral estime que si l’initiative est adoptée cela reviendrait "à prélever en quelque sorte des impôts «à titre préventif», qui ne pourraient trouver une affectation que beaucoup plus tard". L’initiative vache à lait remet en question le projet FAIF pour le financement de l’infrastructure ferroviaire adopté en 2014 par le peuple et les cantons. Même si les associations d’automobilistes prétendent le contraire : en Suisse les automobilistes paient en comparaison international bien moins par kilomètre parcouru alors que les tarifs des transports publics augmentent régulièrement. Le Conseil national recommande par 123 voix contre 66 de rejeter l’initiative vache à lait.